lundi 30 mai 2011
AGNEAU MAKHANI
Je me rends compte que cela fait longtemps que nous n'avons pas pris l'avion ensemble pour une destination lointaine: alors embarquement aujourd'hui pour l'ile Maurice! J'aurais pu tout aussi bien vous proposer un voyage vers l'Inde, car à Maurice, chaque population a apporté sa couleur culinaire et on trouve à la carte de chaque restaurant des plats indiens. Ainsi vindayes, achards, samoussas et currys font partie du quotidien des mauriciens.
La recette d'aujourd'hui, un agneau makhani, est une recette typique qui peut également se réaliser avec du poulet. C'est un plat aux saveurs douces, parfumé mais pas trop épicé pour nos palais occidentaux. La viande doit mariner plusieurs heures dans un mélange d'épices et de yaourt afin de bien s'imprégner de tous les parfums. L'idéal est même de la faire mariner toute une nuit. Il ne vous restera plus, le jour même de faire cuire tranquillement votre plat. La cuisine indienne est omniprésente à Maurice, mais aussi la culture: au bord des routes, comme ici à Grand-Baie, on croise de superbes temples. Ce temple tamoul très coloré offre une profusion de fresques statues et bas reliefs rehaussés de dorures. Autre beau temple tamoul à voir, celui de Goodlands. Les temples hindous quant à eux, se reconnaissent à leurs dominantes de rouge et de blanc. Si vous le pouvez, allez visiter ceux de Grand Bassin et de Triolet.
Quant à moi, je vous abandonne pour quelques jours: direction Barcelone pour un peu de dépaysement, de belles visites, quelques tapas sur la rambla et de précieux moments passés à deux... Je vous raconterai! Bonne semaine...
Le nombre d'ingrédients peut vous sembler impressionnant, mais la plupart d'entre eux sont des épices. je vous indique les proportions pour réaliser votre propre garam masala. Les quantités sont plus importantes que celles prévues pour ce plat: il vous en restera pour une autre recette. Pour les plus pressés, il existe également des mélanges tout faits en supermarchés et en épiceries fines... à vous de voir!
Agneau Makhani
Pour 4 personnes:
800 g d'épaule d'agneau coupée en cubes
150 g de noix de cajou
3 gousses d'ail hachées
4 cm (20 g) de gingembre frais
2 c. à soupe de vinaigre blanc
100 g de concentré de tomates
150 g de yaourt (1 pot)
80 g de beurre
1 bel oignon haché finement
1 bâton de cannelle
4 gousses de cardamome écrasées
1 c. à café de paprika fort
1 boite de purée de tomates (400 g)
180 ml de bouillon de poulet
15 cl de crème fraiche
2 c. à café de coriandre moulue
1/2 c. à café de piment en poudre
2 c. à café de garam masala (réalisé avec fenouil, cannelle, cardamome, poivre, girofle)
1/2 bouquet de coriandre fraiche
Le garam masala: Dans une poêle bien chaude, faites torréfier à sec 1 cuillère à soupe de graines de fenouil, 2 cuillères à café de cannelle moulue, 1 cuillère à café de graines de cardamome, 1 cuillère à café de grains de poivre noir et deux clous de girofle, jusqu'à ce que les arômes se libèrent. Mixez ou écrasez grossièrement au pilon.
Dans une poêle, faites chauffer à sec les noix de cajou avec le garam masala, la coriandre et le piment. Faites légèrement dorer. Mettez quelques noix de cajou de côté (qui serviront pour la décoration finale) et mixez ce mélange avec l'ail, le gingembre râpé, le vinaigre, le concentré de tomates et la moitié du yaourt. Vous devez obtenir une pâte. Versez dans un grand plat. Ajoutez les cubes d'agneau et le reste du yaourt, couvrez et placez au réfrigérateur 3 heures au moins (toute une nuit dans l'idéal).
Dans une grande casserole ou une cocotte, faites revenir l'oignon avec le beurre avec la cannelle et la cardamome en remuant jusqu'à coloration. Ajoutez l'agneau et faites cuire 10 minutes en remuant. Ajoutez ensuite le paprika, la purée de tomates, le bouillon de poulet et faites frémir à découvert 45 minutes environ.
En fin de cuisson, jetez la cannelle et ajoutez la crème. Décorez le dessus du plat des noix de cajou réservées (légèrement concassées) et de coriandre ciselée.
Vous pouvez servir ce plat avec du riz blanc et des achards (citron, légumes, mangue...).
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jeudi 26 mai 2011
Macarons "Envie": Cassis, Violette
Encore des macarons: eh oui, une recette de plus... et ce n'est pas fini. C'est en entendant parler de la sortie de la toute nouvelle collection de pâtisserie chez Pierre Hermé "Envie" que j'ai eu l'idée (l'envie?) de réaliser ces macarons. Ils associent les parfums du cassis et de la violette, une vraie merveille à savourer! Ce sont des saveurs que l'on aimerait décliner, comme chez PH: gâteaux, verrines, bouchées... N'étant pas parisienne, je me contenterai des macarons. J'ai trouvé la recette, comme d'habitude, dans le livre "Macarons"... une vraie mine d'or!
Ce dimanche, c'est la fête des mères. Je ne pourrai pas voir mes garçons mais j'aurai le grand plaisir de recevoir ma maman qui passe des vacances dans la région. J'ai prévu plein de douceurs pour lui faire plaisir: un bon dessert dont je ne peux pas vous parler (elle passe souvent par ici!) et ces macarons que je servirai avec le café! Je vous donnerai toutes mes recettes dans quelques jours...
Bonne fête à toutes les mamans, et profitez bien de ces moments partagés!
J'ai apporté quelques modifications à la recette de Pierre Hermé: je me suis simplifié la vie pour la préparation des cassis. Pierre Hermé préconise des cassis surgelés qu'il cuit (la veille) dans un sirop. J'ai choisi à la place une bonne confiture de cassis avec des grains entiers. Je les ai récupérés un par un avec une petite cuillère et déposés sur le dessus de ma ganache... C'est aussi bon. Quelques gouttes de colorant violet dans la ganache lui donnent cette jolie couleur. Ce n'est pas obligatoire! Juste avant de garnir les macarons, vous pouvez monter la ganache bien froide au fouet pour lui donner de la légèreté...
Macarons "Envie": Cassis, Violette
Les coques des macarons:
450 g de sucre glace
250 g de poudre d'amandes
200 g de blancs d'œufs (5 ou 6 selon leur taille)
50 g de sucre semoule
Quelques gouttes de colorant violet
Pour bien réussir vos macarons, il vous faut des blancs d'œufs séparés de leurs jaunes depuis plusieurs jours et entreposés au réfrigérateur (couverts). Ramenez-les à température ambiante au moins une heure avant de commencer vos macarons.
Mixez finement au robot, le sucre glace et la poudre d'amandes. Tamisez-les au dessus d'une grande feuille de papier sulfurisé.
Montez les blancs d'œufs en neige ferme en augmentant peu à peu la vitesse. Dès-que les fouets laissent des marques, ajoutez peu à peu le sucre semoule, cuillère après cuillère. Ajoutez le colorant. Terminez à grande vitesse pour obtenir l'effet "bec d'oiseau".
Ajoutez progressivement les poudres tamisées dans les blancs d'œufs, mélangez à la maryse. Le mélange doit être bien lisse et former un "ruban" en retombant.
Versez l'appareil dans une poche à douille et dressez les macarons sur des plaques recouvertes de papier sulfurisé (vous ferez environ 4 plaques).
Laissez "croûter" 45 minutes à 1 heure. Allumez le four sur 145 à 155°, chaleur tournante ou ventilée. Enfournez en même temps 2 plaques à pâtisserie vides (cela va aider à la levée de vos macarons).
Enfourner les plaques de macarons les unes après les autres, cuire 12 à 15 minutes. A la sortie du four, laissez refroidir quelques instants les plaques puis décollez les macarons. Laissez refroidir sur une grille.
La ganache:
200 g de couverture ivoire ou de chocolat blanc
150 g de crème entière liquide (fleurette)
4 gouttes d’arôme de violette
Quelques gouttes de colorant violet (facultatif)
1 bocal de confiture de cassis
Portez à ébullition la moitié de la crème. Ajoutez le chocolat blanc en trois fois et émulsionnez à la maryse (refaites fondre si besoin quelques secondes au micro-ondes). Ajoutez le reste de crème bien froide, l’arôme de violette et mixez au mixeur plongeant. Remettez au frais quelques heures ou au mieux une nuit avec un film transparent au contact.
Versez la ganache dans une poche à douille. Garnissez généreusement chaque demi-coque de ganache. Enfoncez légèrement au centre un grain de cassis. Recouvrez d'une autre coque. Entreposez au frais au moins 24 heures avant de déguster.
lundi 23 mai 2011
LES SECRETS DE SALADES SONIA
Les beaux jours ont définitivement pris le dessus (enfin je l'espère) et avec eux les étals débordent de beaux légumes. Cette période de l'année est idéale pour les redécouvrir et mettre au menu ceux produits localement. Plus de scrupules pour acheter des asperges, des petits pois, de belles tomates, des légumes produits dans la région. Dans le sud nous sommes vernis. J'ai à côté de chez moi un village où les producteurs de légumes se bousculent et on peut trouver leurs produits sur le marché ou en vente directe (à l'exploitation et en bord de route).
Mais c'est avant tout d'un livre extra dont je voulais vous parler aujourd'hui: celui de Sonia Ezgulian "Partagez vos secrets de salades". Après les deux premiers volumes consacrés aux tartes et au chocolat, celui-ci fait la part belle aux recettes les plus classiques comme les plus originales... j'y ai pioché plein d'idées que j'ai immédiatement réalisées!
Je suis une lectrice assidue du blog de Sonia "L'épluche-sardine": Elle nous livre ses recettes originales et fournit même une version prête à imprimer que l'on peut conserver dans des carnets de croquis Moleskine... allez y faire un tour! Toutes ses recettes (sur le blog et sur le livre) sont superbement photographiées par son mari Emmanuel Auger. Vous trouverez l'interview de Sonia Ezgulian ici.
La première recette réalisée est celle de la salade "toute verte": elle réunit des légumes de saison de la même couleur et peut se décliner en fonction de ce que vous trouverez sur le marché. Dans la recette originale, il y avait de l'avocat et de la roquette, je les ai remplacés par des pois gourmands et des pousses d'épinards. Vous pouvez y ajouter des asperges, des petits dés de poivrons verts, varier les herbes... votre imagination fera le reste. Dans le même thème vous trouverez dans le livre une salade toute jaune (poivrons, tomates...) et une salade toute rouge qui associe de façon très originale les tomates, les petits fruits rouges et la pastèque (celle-là attendra l'été!).
Salade Toute Verte
Pour 4 personnes :
2 petites courgettes
1/2 concombre
2 oignons frais
100 g de haricots verts
100 g de petits pois frais
100 g de pois gourmands
Quelques épinards frais (petites feuilles)
1 fine branche de céleri avec quelques feuilles
Quelques brins de persil, de menthe, d'aneth
30 cl de vinaigrette (huile d'olive et vinaigre de Reims)
Sel, poivre
Faites cuire les haricots verts 7 minutes à l'eau bouillante salée, ajoutez les petits pois et cuisez encore 2 minutes. Plongez immédiatement les légumes dans l'eau glacée puis égouttez dans un papier absorbant. Faites blanchir les pois gourmands 2 minutes à l'eau bouillante. Rafraichissez puis séchez-les.
Mélangez tous les légumes, les épinards, les herbes ciselées. Assaisonnez de sel et de poivre, puis avec la vinaigrette. Laissez macérer une demi-heure au frais avant de déguster.
Imprimez la recette
Encore une idée originale de salade, mais cette fois-ci avec des asperges vertes. J'en achète toutes les semaines, et il faut varier les recettes. Après les veloutés, les bavarois, les asperges vinaigrette ou mousseline, c'est vers une version croustillante que je me suis tournée. Les asperges sont associées par trois et roulées dans une tranche fine de jambon cru. Un petit tour dans la poêle avec du persil et de la chapelure et vous avez une entrée originale et raffinée. La cuisson est suffisamment rapide pour que l'asperge reste croquante, elle se prépare à la minute et épatera vos invités!
Salade d'Asperges, Jambon Cru et Roquette
Pour 4 personnes:
12 asperges vertes
4 tranches fines de jambon cru
100 g de chapelure
1 botte de persil plat
5 cl d'huile d'olive
1 c. à soupe de vinaigre balsamique
2 poignées de roquette
Plongez les asperges 5 minutes dans de l'eau bouillante salée. Égouttez-les et rafraîchissez-les dans l'eau glacée. Séchez-les avec du papier absorbant. Mixez la chapelure et le persil plat. Enroulez les asperges 3 par 3 avec une tranche de jambon cru.
Dans une poêle avec la moitié de l'huile d'olive, faites dorer les asperges. Saupoudrez de chapelure et de persil et remuez pour que les asperges soient toutes bien enrobées.
Assaisonnez la roquette avec le reste de l'huile d'olive, le vinaigre balsamique, du sel et du poivre. Répartissez la salade dans les assiettes et déposez par-dessus les asperges juste au moment de servir.Imprimez la recette
samedi 14 mai 2011
Calamars à l'Escabèche, Comme Chez les Demoiselles
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais le weekend, j'aime bien prendre mon temps, mettre les pieds sous la table. C'est à Bouzigues que je vous emmène cette fois, pour manger quelques huitres au bord de l'étang de Thau. Nous avons trouvé cette adresse grâce au guide du Routard et à un article paru dans Côté Sud. Grands amateurs d'huitres et de poissons, il nous fallait une adresse sans chichis pour nous régaler... C'est justement ce que proposent les "Demoiselles Dupuy": les coquillages tout frais pêchés et les poissons de la pêche du jour, à la plancha ou très simplement préparés! Nous avons trouvé notre adresse...
Notre menu des semaines dernières: des huitres bien sûr, des escargots de mer et leur aïoli, daurade, seiches, thon à la tapenade et sardines en escabèche... C'est justement en goûtant ces délicieuses sardines, grillées puis marinées, que j'ai eu l'idée d’accommoder ainsi mes calamars. Vous pourrez les proposer à l'apéritif avec des petits piques, ou sur des tartines de pain de campagne avec un peu de chèvre frais et des poivrons marinés.
Cette préparation à l'escabèche est idéale pour conserver les poissons quelques jours. Lorsque vous trouvez des sardines bien fraiches chez votre poissonnier, il faut les cuisiner rapidement, le poisson est fragile. Celles que nous avons mangé avaient été grillées la veille à la plancha et avaient mariné toute la nuit, j'ai donc fait de même avec les petits encornets que nous avons trouvé sur le port de Sète... un régal!
L'adresse sétoise des Demoiselles Dupuy, directement sur le port: le propriétaire s'est reconverti dans l'ostréiculture depuis une quinzaine d'années. Son restaurant décoré d'un mobilier "marin" volontairement vieillot, est doté d'une superbe terrasse directement sur les quais, face aux bateaux. La cuisine est principalement axée sur les coquillages (ultra-frais) et les poissons du jour préparés simplement à la plancha. En cas de petit coup de frais, en terrasse, des couvertures sont même à la disposition des clients!
Les Demoiselles Dupuy, 4 quai Maximin Licciardi, 34200 Sète
Aux beaux jours uniquement, un "cabanon" coloré (vous ne pouvez pas le rater) permet de venir déguster coquillages et poissons au bord de l'eau. C'est juste devant le restaurant, au bord de l'étang de Thau, que les propriétaires cultivent les huitres de Bouzigues. Là encore les coquillages sont ultra-frais (huitres, moules, escargots de mer...), les poissons du jour sont simplement grillés. La carte est courte (à l'ardoise), l'accueil sympathique et les prix raisonnables...
Les Demoiselles Dupuy, chemin de la Cantonnière, 34140 Bouzigues.
Impossible de manger à l'intérieur chez les "Demoiselles" de Bouzigues, mais dès que le soleil est là les habitués arrivent. On mange avec vue directe sur l'étang de Thau et ses parcs à huitres, et au fond sur le Mont St Clair qui domine Sète. Le weekend il est conseillé de réserver. Vous pouvez également commander vos huitres à emporter.
De belles couleurs qui donnent tout de suite un air de vacances. Je sens qu'on va y retourner souvent... Et y emmener tous ceux qui nous rendent visite!
Et pour ceux qui habitent dans le sud, le salon "Vivre Côté Sud" aura lieu à Aix-en-Provence du 10 au 13 juin... Cette année j'y serai: le salon est sur le thème de la vie au jardin, les tables d'été, la cuisine méditerranéenne... Tout ce que j'adore!
Calamars marinés à l’escabèche
Pour 6 personnes :
800 g de petits calamars
1 c. à soupe d’huile
1 c. à soupe de persil plat ciselé
2 gousses d’ail
1 c. à soupe de chapelure
Sel, poivre
Marinade :
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe de vinaigre de cidre
Quelques branches de thym frais
1 pincée de piment d’Espelette
Nettoyez soigneusement les calamars (ou faites faire par votre poissonnier). Coupez les corps en lamelles, laissez les tentacules entières. Mettez tous les morceaux dans un grand bol. Ajoutez la cuillerée d’huile d’olive, salez, poivrez. Enrobez bien tous les morceaux et faites cuire sur une plancha bien chaude ou un grill en fonte. Les calamars vont d’abord rendre leur eau puis colorer. Pendant ce temps, réunissez dans un bol l’ail haché, le persil ciselé et la chapelure. Mélangez. Ajoutez cette chapelure aromatisée sur les calamars, mélangez puis laissez croustiller et colorer quelques minutes.
Débarrassez les calamars dans un grand plat et assaisonnez-les encore chauds avec les éléments de la marinade : l’huile, le vinaigre et le piment d’Espelette. Émiettez par-dessus le thym frais, laissez refroidir. Réservez ensuite au frais jusqu’au moment de servir.
Vous pouvez servir ces calamars nature à l’apéritif ou associés à du chèvre frais et des poivrons marinés sur une tartine de pain de campagne.
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mardi 10 mai 2011
Macarons Pistache Griottes
Je continue dans mes dégustations de macarons... j'en fais toutes les semaines en ce moment (vous aurez toutes les recettes, promis!). Les beaux jours sont arrivés et avec eux les visites des amis et de la famille. Et comme je veux bien les recevoir, je me mets aux fourneaux quelques jours avant pour leur préparer quelques douceurs. Ce weekend pour mes beaux-parents, j'avais réalisé des macarons au citron (avec un reste de lemon curd) et des macarons Envie (cassis, violette)... recettes à venir! Ils ont eu beaucoup de succès!
Ceux que je vous propose aujourd'hui, je les ai réalisés il y a quelques semaines, après un weekend au pied du Ventoux. J'avais fait ces jolies photos de cerisiers en fleurs dans les champs autour de chez mes amis. Aujourd'hui les fleurs ont fait place aux feuilles et bientôt on pourra aller cueillir des cerises... Cela m'a donné envie en attendant, d'utiliser le bocal de cerises que j'avais dans mon placard de cuisine!
J'avais déjà goûté ces macarons chez mon fournisseur habituel à Brest, C.Chocolat. Mais c'est sur le livre "Macarons" de Pierre Hermé que j'ai trouvé la recette. Il leur donne le joli nom de "Macarons Mozaïc": sa recette associe la pistache, les griottines et la cannelle de Ceylan. Je n'ai pas mis de cannelle trouvant que la pistache et la cerise suffisaient et se mariaient déjà parfaitement.
Les griottines sont des cerises dénoyautées à la liqueur et au kirsch. Je les ai trouvées en épicerie fine. Vous pouvez utiliser des simples cerises au sirop si vous n'aimez pas le goût de l'alcool.
Un petit truc supplémentaire pour bien réussir ces macarons: la ganache et la cerise prennent beaucoup de volume. Après avoir égoutté mes griottines, je les presse légèrement entre le pouce et l'index. Je creuse également l'intérieur de mes coques avec le pouce dès la sortie du four pour pouvoir y mettre plus de ganache (gourmande!).
PS: vous pouvez toujours voter pour ma recette de "Petits pains au pesto de roquette, asperges, comté et vitello tonnato" sur le site d'Elle à table (un vote possible par jour). Merci!
Macarons Pistache Griottes
Les coques des macarons:
450 g de sucre glace
250 g de poudre d'amandes
200 g de blancs d'œufs (5 ou 6 selon leur taille)
50 g de sucre semoule
Quelques gouttes de colorant vert
Pour bien réussir vos macarons, il vous faut des blancs d'œufs séparés de leurs jaunes depuis plusieurs jours et entreposés au réfrigérateur (couverts). Ramenez-les à température ambiante au moins une heure avant de commencer vos macarons.
Mixez finement au robot, le sucre glace et la poudre d'amandes. Tamisez-les au dessus d'une grande feuille de papier sulfurisé.
Montez les blancs d'œufs en neige ferme en augmentant peu à peu la vitesse. Dès-que les fouets laissent des marques, ajoutez peu à peu le sucre semoule, cuillère après cuillère. Ajoutez le colorant. Terminez à grande vitesse pour obtenir l'effet "bec d'oiseau".
Ajoutez progressivement les poudres tamisées dans les blancs d'œufs, mélangez à la maryse. Le mélange doit être bien lisse et former un "ruban" en retombant.
Versez l'appareil dans une poche à douille et dressez les macarons sur des plaques recouvertes de papier sulfurisé (vous ferez environ 4 plaques).
Laissez "croûter" 45 minutes à 1 heure. Allumez le four sur 145 à 155°, chaleur tournante ou ventilée. Enfournez en même temps 2 plaques à pâtisserie vides (cela va aider à la levée de vos macarons).
Enfourner les plaques de macarons les unes après les autres, cuire 12 à 15 minutes. A la sortie du four, laissez refroidir quelques instants les plaques puis décollez les macarons. Laissez refroidir sur une grille.
La ganache:
200 g de couverture ivoire ou de chocolat blanc
200 g de crème entière liquide (fleurette)
20 g de pâte de pistaches
1 bocal de griottes (ou de griottines) au sirop
Portez à ébullition la moitié de la crème. Ajoutez la pâte de pistache et faites-la fondre en remuant. Ajoutez le chocolat blanc et émulsionnez à la maryse (refaites fondre si besoin quelques secondes au micro-ondes). Ajoutez le reste de crème bien froide et mixez au mixeur plongeant. Remettez au frais quelques heures ou au mieux une nuit avec un film transparent au contact.
Versez la ganache dans une poche à douille. Égouttez les griottines.
Garnissez généreusement chaque demi-coque de ganache. Enfoncez légèrement au centre une griottine. Recouvrez d'une autre coque. Entreposez au frais au moins 24 heures avant de déguster.
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samedi 7 mai 2011
Ma Super Salade de Pâtes au Pesto de Fanes de Radis
Le printemps a superbement commencé: je ne compte pas les après-midis ou même les journées à la plage. Dès que le temps le permet (et surtout les températures), nous préparons le sac, les serviettes, les crèmes solaires et le pique-nique et nous allons nous poser quelques heures sur le sable. Ce qui est bien, c'est que nous sommes un peu lézards tous les deux... J'en profite pour faire ce que je préfère: lire... je dévore, je me rattrape après quelques mois quelquefois sans en ouvrir un. A la maison, je ne prends pas souvent le temps: il y a toujours autre chose à faire, et cet ordinateur est souvent chronophage. Je profite surtout des vacances pour explorer tout ce qui est sorti depuis quelques mois. Quand je pars en voyage, c'est souvent une demi-douzaine de livres (format poche heureusement) que je glisse dans mon sac au moment du départ. J'essaie de choisir des styles variés pour ne pas me lasser... et je me régale!
Pour en revenir à la plage et aux pique-niques, j'évite les chips et le jambon, le saucisson et tous les produits très gras, pour leur préférer des petits pains farcis de légumes, des salades complètes, des radis, des tomates cerises, des fruits... C'est justement une salade de pâtes que je vous propose aujourd'hui, originale dans les ingrédients qui la composent, mais également dans son assaisonnement. En effet, on utilise pour la relever un pesto de fanes de radis.
Le pesto, vous connaissez: c'est traditionnellement un mélange d'herbes fraiches (basilic, roquette...), de fromage sec (parmesan, pecorino, chèvre...) et de fruits à coque (pignons, noix, amandes, pistaches...). Le tout est relevé d'ail et allongé à l'huile d'olive. Cette fois, grâce à Clotilde, j'ai utilisé les superbes fanes de ma botte de radis pour faire mon pesto. Pourquoi les jeter alors qu'elles ont si belles et si fraiches? Ce pesto est délicieux, un peu plus amer que celui au basilic, mais extra pour assaisonner une salade verte, pour des petits feuilletés apéritif ou tartiné sur mes rougets avant de les griller... Les utilisations sont multiples!
Ma "Super Salade de Pâtes" est parfaite pour le pique-nique: fraiche, complète et rassasiante, mais vous l'apprécierez aussi à la maison: J'aime la présenter dans des petits verres type "bodega" lorsque je fais des apéritifs dinatoires ou des buffets.
Je lui ajoute des graines germées (magasins bio) que je fais moi même. Il suffit de quelques jours et un petit arrosage quotidien pour obtenir facilement une grande quantité de germes multicolores. Je préfère les mélanges tout prêts: Alfa, radis, cresson, fenouil, chou rouge. Une seule cuillère à café de graines vous donne au bout de cinq jours une belle barquette de pousses... C'est délicieux et plein de nutriments!
Un transat, un bouquin, le bruit des vagues, le soleil... je suis au paradis! Que ce soit sous les tropiques, en Bretagne ou au bord de la Méditerranée, c'est toujours aussi agréable. Je crois que j'aurais du mal à vivre loin de la mer...
Une autre bonne nouvelle: je fais partie des finalistes du concours "Comté". J'avais participé avec ma recette de "petits pains au pesto de roquette, asperges, comté et vitello tonnato". Vous pouvez voter une fois par jour sur le site d'Elle à Table... je compte sur vous!
Salade de Pâtes au Pesto de Fanes de Radis
Pour 6 personnes :
Salade de pâtes :
250 g de pâtes (lasagnettes ou autres)
200 g de feta
200 g de thon au naturel en boite
2 c. à soupe de câpres
50 g de graines germées mélangées
2 c. à soupe de pesto de fanes de radis
2 petits oignons nouveaux (cébettes)
Quelques feuilles de menthe fraiche
Pesto de Fanes de Radis :
2 grosses poignées de belles fanes de radis, sans les tiges
30 g de parmesan
30 g de pistaches non grillées et non salées
1 gousse d'ail dégermée
1 petit ruban de zeste de citron bio prélevé à l’économe
4 c. à soupe d'huile d'olive
Sel, poivre, piment d’Espelette
Le Pesto: Mettez tous les ingrédients dans le bol d'un mixeur, et mixez par courtes impulsions jusqu'à obtenir une pâte homogène. Vous pouvez rajoutez de l'huile et mixer à nouveau pour obtenir une consistance plus liquide. Rectifiez l’assaisonnement si besoin. Vous pouvez le conserver quelques jours au frais dans un bocal fermé.
La Salade de Pâtes : Faites cuire les pâtes « al dente » dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Égouttez-les puis rincez-les à l’eau froide. Assaisonnez quand elles sont encore tièdes avec le pesto. Lorsqu’elles sont complètement refroidies, ajoutez le thon émietté, la feta coupée en petits cubes, les câpres, les graines germées, la menthe ciselée et les oignons nouveaux émincés. Mélangez soigneusement et rectifiez l’assaisonnement si besoin. Conservez au frais dans un récipient fermé.
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mardi 3 mai 2011
Tarte au Citron Meringuée
On révise les classiques avec cette recette de tarte au citron meringuée. Pas de recette innovante, mais des proportions que je trouve idéales et qui nous ont permis de nous régaler. J'ai pendant longtemps choisi d'acheter mes tartes au citron chez mon pâtissier, parce-qu'il les réussissait très bien, et que je m'imaginais leur réalisation trop difficile. Il n'en est rien: il faut avoir un peu de temps devant soi, bien s'organiser, mais comme souvent en pâtisserie, avec un peu de patience on arrive à un beau résultat!
Ce weekend, je recommence: mes beaux parents viennent passer quelques jours et je sais que cette tarte est la préférée de mon beau-père. Cette fois je ferai des tartelettes individuelles, et quelques meringues pour accompagner le café (avec le reste de meringue italienne). J'ai trouvé la bonne proportion sucre/acidité dans la crème au citron: ce ne sera peut-être pas à votre goût. N'hésitez-pas à rajouter un peu de citron ou un peu de sucre si besoin.
Je dédie ce billet à mes fils qui me manquent... la distance rend quelquefois les choses difficiles. Je leur ai envoyé une photo de la tarte avec mon iphone pour les allécher. Les réponses ressemblaient à ça ;))))) et à ça Mmmmmm!!!! Je vous attends les garçons!
PS: vous manquez de temps, ou de courage, pour réaliser cette tarte au citron meringuée? Allez donc faire un tour du côté de ma version 2012 en verrine... Tarte au citron meringuée, revisitée... mais le goût est là!
Dans mon jardin, en Bretagne, j'avais une superbe collection de roses anciennes. Changement de maison, et de climat... ici le jardin est en friche et il n'y a que des fleurs des champs. Heureusement j'ai des voisins qui ont la main verte (et certainement l'arrosoir à portée de main), j'ai pu prendre en photo ces superbes roses qui dépassaient de leur clôture!
Quelques conseils utiles pour la réalisation de cette tarte au citron meringuée: Pour la pâte sablée, je suis fidèle à la recette d'Eric Kayser, trouvée dans don livre "les Tartes". Elle est inratable. N'hésitez-pas à doubler la dose (cela ne prend pas plus de temps) et à en congeler la moitié (prête à étaler ou déjà dans un moule). Cela vous sera bien utile et vous fera gagner du temps une prochaine fois. J'ai dans mon congélo des tartelettes précuites qui me permettront de refaire une tarte au citron ce weekend!
La crème au citron, ou lemon curd, peut se réaliser la veille. J'ai prévu dans les quantités un peu plus que nécessaire (pour deux tartes environ). J'ai pour ma part utilisé le reste de crème pour garnir des macarons (avec quelques modifications... recette à venir!). Un grand merci à Fanny chez qui j'ai trouvé l'astuce des zestes travaillés avec le sucre pour obtenir plus de parfum... Et à Christelle chez qui j'ai pioché quelques précieux conseils!
La meringue italienne est très facile à réaliser mais doit être faite le jour même. Il est prévu de cuire le sirop à 120°C: n'ayant pas de thermosonde, j'ai fait à peu près... j'ai attendu que mon sirop fasse des bulles plus petites et épaississe. Avec le reste de blancs battus, j'ai fait des petites meringues.
Tarte au citron meringuée
Pour la pâte sablée :
250 g de farine
150 g de beurre ramolli
30 g de sucre en poudre
60 g de sucre glace
30 g de poudre d’amandes
1 pincée de sel
1 œuf entier
Pour la crème au citron :
3 citrons bios : jus (150 ml) et zestes
4 œufs
200 g de sucre en poudre
100 g de beurre
Pour la meringue :
2 blancs d’œufs
150 g de sucre
50 ml d’eau
La pâte sablée aux amandes : Mélangez la farine, le sucre en poudre, le sucre glace, la poudre d’amandes et le sel (sauf si vous utilisez du beurre salé). Ajoutez le beurre en petits morceaux et travaillez du bout des doigts pour obtenir un sablage grossier. Ajoutez alors l’œuf et mélangez le tout. Formez une boule et emballez dans un film alimentaire. Gardez au frais quelques heures (l’idéal est de faire la pâte la veille).
Étalez la pâte au rouleau, soit sur un plan de travail fariné, soit entre deux feuilles de papier sulfurisé. Garnissez votre moule, piquez à la fourchette et garnissez le fond d’un papier sulfurisé recouvert de billes de cuisson. Enfournez à 180°C pendant 30 minutes. Dix minutes avant la fin de cuisson, retirez le papier et les billes pour que le fond puisse colorer. Réservez au frais.
La crème au citron : Lavez et prélevez le zeste des citrons à l’aide d’une râpe fine. Mélangez ces zestes avec le sucre en poudre du bout des doigts et laissez infuser 5 minutes. Ajoutez ensuite le jus des citrons et les œufs battus. Versez le tout dans une casserole et laissez épaissir à feu doux en fouettant sans cesse. Lorsque la crème est onctueuse, retirez du feu et laissez tiédir légèrement avant d’incorporer le beurre coupé en parcelles. Filmez au contact et laissez refroidir avant de réserver au réfrigérateur. La crème au citron peut se réaliser la veille.
La meringue : Dans une casserole faites bouillir l’eau et le sucre pendant 5 minutes. Le sirop doit atteindre environ 120°C. Pendant ce temps, montez les blancs en neige. Lorsque le sirop est prêt, versez-le très lentement (en mince filet) sur les blancs tout en continuant à battre. Fouettez ainsi une dizaine de minutes jusqu’à refroidissement. La meringue doit être ferme et brillante.
Le montage de la tarte : Sur le fond de pâte sablée, étalez la crème au citron (il doit vous en rester, gardez-la au frais pour une autre utilisation), lissez à la spatule. Versez la meringue dans une poche à douille munie d’une douille cannelée et répartissez-la sur le dessus de la tarte en faisant de jolis dessins (petites boules, pics, spirales…). Faites colorer le dessus de la meringue avec un petit chalumeau ou passez très brièvement sous le grill du four. Réservez au frais jusqu’au moment de servir.
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